Une réalité frustrante
Dernière mise à jour : 20 décembre 2024
Montréal est connue pour être une grande ville avec beaucoup de technologie et de culture. Mais beaucoup de gens qui travaillent dans la technologie ont des problèmes ici. Il y a des difficultés à cause du travail à distance et des règles strictes sur les langues.
Le travail à distance devrait nous permettre de travailler de n’importe où, même de Montréal. Mais beaucoup de jobs à distance ne sont pas ouverts aux gens qui vivent au Québec. Ça rend le travail à distance moins accessible et c’est injuste pour ceux qui ont les compétences nécessaires.
À Montréal, il y a aussi des problèmes avec les langues :
- L’anglais pour le travail avec le monde entier : La plupart des emplois dans la technologie demandent de parler anglais pour communiquer avec des collègues et des clients dans d'autres provinces ou à l’international. L’anglais est souvent utilisé pour les documents techniques et le travail en équipe.
- Le français pour les communications internes : Les lois du Québec demandent que les communications internes et les documents soient en français. Cela pose un problème pour ceux qui apprennent encore le français, car les règles sont très strictes par rapport au travail technologique qui est global.
La frustration ne se limite pas au travail, mais affecte aussi les interactions avec les services provinciaux. Par exemple, quand j'ai changé mon permis de conduire, j’ai fait la plupart du processus en français. Mais, quand j’ai eu un problème avec le transfert de mon permis de moto—à cause des différences entre la Nouvelle-Écosse et le Québec—j’ai dû demander de l’aide à un superviseur. Même si j’ai essayé de parler en français, le superviseur a continué à parler en anglais.
Beaucoup de gens m’ont dit que c’est injuste d’exiger de parler en français à Montréal, car les gens ne sont pas des professeurs de français.
La barrière linguistique est devenue encore plus critique quand j’ai été hospitalisé. Je ne pouvais pas expliquer mes symptômes correctement en français. On m'a demandé de demander la médication pour la douleur en français pour l’obtenir. C'était la seule fois où j’ai dû parler français et c’était aussi le moment où j’aurais vraiment eu besoin d’aide.
J’essaie aussi de m’inscrire à un cours pour améliorer mon français. Je reconnais la langue si je prends mon temps et je peux lire et écrire mieux que parler, car je ne pratique pas souvent. Mais la liste d’attente est tellement longue que je ne commencerai qu’en janvier, même si j’ai demandé en mai. Je ne peux pas attendre aussi longtemps sans trouver un emploi, que ce soit ici ou ailleurs.
Avec tous ces défis, je pense de plus en plus que je dois quitter Montréal, qui est un des plus grand centre technologique en Amérique du Nord, pour trouver un emploi dans la technologie. Je pense à déménager temporairement dans une région du Québec où l’anglais est moins courant ou même dans une autre province.